Le musée Bernard d’Agesci vient d’acquérir par donation quatre gravures de Charles Escudier. Il s’agit de :

La Grisette de Niort, eau-forte, 1890.
La marchande de lait, eau-forte, fin du 19 e siècle.
Une piote aux champs, eau-forte, fin du 19 e siècle.
Une femme en coiffe saintongeoise à la lessive, eau-forte, fin du 19 e siècle.

Qui est Charles Escudier ?

Charles, Auguste, Jean Escudier est né le 20 avril 1848 à Paris et mort à Royan le 26 mars 1923.
Après sa scolarité parisienne et quelque temps passé au service du secrétariat général de l’Hôtel de ville de Paris, il est admis à l’école des beaux-arts où il est élève d’Isidore Pils.
Il participe au Salon de 1869 et rencontre un vif succès. Il ouvre ensuite un atelier à Paris et réalise de très nombreux portraits du tout-Paris et des scènes de genre. Puis il s’installe à Niort. Il y devient professeur au couvent du Sacré Cœur et prend la direction d’un atelier de peinture et de dessin ; il dirige également les cours de dessin du collège Saint-Hilaire et enseigne à Saint-Maixent et Poitiers.
À partir de son installation en Poitou, il s’attache à peindre des événements et personnages historiques et au travers de la peinture de genre il porte un regard d’ethnologue, représentant les costumes de différentes contrées avec une extrême précision.
Au début des années 1890, il réalise trente gravures à l’eau-forte qui seront publiées en 1896 dans un ouvrage intitulé : Costumes poitevins, études dessinées et gravées à l’eau-forte. Les textes explicatifs sont dus à Henri Gelin, conservateur du musée du Costume Poitevin de Niort.

Des collections pluridisciplinaires

Le musée Bernard d’Agesci compte déjà dans ses collections 194 œuvres, dessins, peintures, gravures et une sculpture de cet artiste au regard aiguisé sur son temps. Ce musée a aussi la particularité de rassembler des collections pluridisciplinaires en un même lieu. Ses espaces permanents donnent à voir trois types de collections : Beaux-Arts, Histoire naturelle et Conservatoire & observatoire de l’Éducation et des méthodes pédagogiques. Depuis son ouverture en 2006,
il possède des espaces consacrés aux peintres et sculpteurs régionalistes valorisant ainsi l’histoire du territoire et de ses artistes.