Un préavis de grève a été déposé par la CGT. Il concerne l’application des primes Ségur à certains personnels sociaux et médico-sociaux du CCAS. Il a mobilisé les agents ce jeudi 15 septembre à l’appel de la CGT. « Ils demandent un complément de traitement indiciaire de 183 € : une prime, équivalente à celle touchée par les agents hospitaliers après le Ségur de la santé », rapporte la Nouvelle République.
A la suite d’un rassemblement des grévistes devant les portes de l’Hôtel de Ville de Niort, un communiqué de presse signé de la ville de Niort et du CCAS a été adressé aux rédactions. Il affirme que « plusieurs rencontres ont eu lieu avec les élus pour échanger sur les revendications exprimées avec les agents concernés et leurs représentants. »
« Des discussions sont en cours avec les acteurs du secteur »
« Les dispositions applicables en matière de primes Ségur sont différenciées en fonction des métiers exercées », affirment les deux signataires. « La Ville et son CCAS se sont déjà pleinement inscrits dans les mesures de revalorisations concernant le service de soins infirmiers à domicile (SSIAD), effectives depuis mai 2022, et prépare depuis plusieurs mois les modalités d’application et de financement pour les autres services. Ces discussions s’effectuent dans un contexte budgétaire contraint. »
« Des évolutions législatives sont intervenues en août 2022 et prévoient notamment la revalorisation des agents exerçant des missions d’aide à domicile. Ces nouvelles dispositions rejoignent la préoccupation de la municipalité et du CCAS d’une meilleure prise en compte des sujétions de ces métiers en tension. »
« Des discussions sont en cours avec les acteurs du secteur quant aux modalités financières de mise en œuvre de ces revalorisations salariales », reprend le communiqué. « Sans attendre, la municipalité et son CCAS confirment leur intention commune d’appliquer rapidement les nouvelles dispositions bénéficiant aux agents des services d’aide à domicile. Des discussions techniques seront engagées avec les acteurs du secteur, notamment le Conseil départemental des Deux-Sèvres, chef de file des politiques sociales, pour définir les modalités de partenariat possible pour ce secteur d’activité essentiel pour le service aux usagers les plus fragiles. »