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Hôtel de ville : « Des fouilles archéologiques prometteuses »

La requalification du secteur de l’Hôtel de Ville est précédée d’une opération de fouilles archéologiques, sur la place Martin Bastard,. Celles-ci ont commencé en février et vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’été 2023.
La 2e phase a débuté ce 24 mai ainsi que les travaux de requalification rue de la Préfecture et rue Du Guesclin

Ainsi, les investigations se poursuivent aujourd’hui sur la partie haute du parvis, ce qui permet de rétablir la voie normale de circulation sur la place Martin Bastard.

Ce qui change

Infographie Ville de Niort.

Les travaux d’aménagement ont débuté mercredi 24 mai rue de la Préfecture et rue Du Guesclin. Ils se dérouleront jusqu’à fin août.

Par ailleurs, la navette reprend son circuit habituel.

Des rues sont fermées : voir plan ci-dessus.


La navette reprend du service.

Un bilan prometteur

Un premier bilan jugé « très prometteur a déjà été dressé », indique la Ville de Niort dans un communiqué de presse. « Les édifices civils et religieux qui ont été rasés en 1897 pour permettre la construction de l’Hôtel de Ville ont laissé leur empreinte sous le bitume. Une grande cave voûtée notamment a été dégagée. »

« On a retrouvé à l’intérieur beaucoup de fragments de bouteilles de vin et de verres à boire du XIXe siècle, du bleu de méthylène que l’on utilisait pour la lessive, ainsi que des ossements d’animaux en très grande quantité, vraisemblablement des rejets de boucherie », détaille Cédric Gérardin, l’archéologue de la société Hadès, responsable du chantier de fouilles.
« Dans le premier niveau de sol médiéval, à environ un mètre cinquante de profondeur, des silos à grain sont creusés à même la roche. »

Des graines carbonisées

Des prélèvements ont été effectués. Les graines carbonisées encore présentes vont pouvoir être datées et identifiées.

De l’ancien Oratoire, il reste les latrines, autrement dit une fosse d’aisance qui servait aussi de poubelle. Tous les rebuts de consommation se sont accumulés dans le fond de cette cuve monumentale : ossements, mais aussi céramique, verre, métal.

« Nous allons pouvoir savoir ce que mangeaient les prêtres séculiers qui ont vécu ici à partir du XVIIe siècle et quel était le type de vaisselle qu’ils utilisaient », précise Cédric Gérardin.
Plusieurs niveaux de voirie, qui se superposent de la période médiévale à nos jours, ont par ailleurs été découverts.

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