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La Crèche : sa petite cabane au Canada

Maëlle Ménard

Maëlle Ménard a 21 ans. Elle est Créchoise. Mais sa vie est déjà ailleurs. Dans quelques semaines, elle va repartir au Canada avec l’espoir d’y faire carrière comme photographe. Elle est diplômée. De son premier séjour outre-Atlantique, elle nous a adressé quelques belles photos d’une maison autonome au Québec.

Son reportage photos est à découvrir dans la galerie qui suit cette interview.

Maëlle Ménard est photographe. Elle veut faire carrière au Québec. Photo Maëlle Ménard.

Où avez-vous fait vos études ?
« J’ai commencé par un bac pro en photographie au lycée Victor Laloux à Tours et j’ai ensuite fait mes études en photographie pendant deux ans au Québec, au CEGEP de Matane (équivalent à un BTS). »

Comment est né votre intérêt pour la photo ?
« J’ai toujours pris plaisir à faire des photos, mais je me suis vraiment dit que je voulais en faire mon métier à mes 16 ans à la fin de ma dernière année de collège quand je me suis inscrite en bac pro photographie au Lycée Victor Laloux à Tours. »

Un petit boulot à Niort avant de redécoller

…et pour le Canada ?
« Le Canada est venu à nous ! Durant ma première année au  Lycée Victor Laloux à Tours, les professeurs du CEGEP de Matane au Québec se sont déplacés en France avec des élèves pour nous parler de la section photographie de leur école. Cette idée m’est toujours restée en tête.  Après, est venu le moment où j’ai dû prendre une décision en milieu d’année de ma terminale, et je me suis lancée. Ça a été jusqu’à maintenant la meilleure décision de ma vie ! »

Etes-vous actuellement dans les Deux-Sèvres ?
« Oui, je suis actuellement en Deux-Sèvres depuis août 2021 et je compte repartir au Québec fin avril 2022 pour pouvoir y habiter et y travailler en tant que photographe. »

Que faites-vous avant de repartir outre Atlantique ?
« Avant de repartir, je me suis trouvé un petit boulot à temps partiel à la boutique des Bijoux Brigitte à Niort ce qui me permet de mettre un petit peu d’argent de côté avant de repartir. »

Maëlle a pu partager le quotidien des habitants, paisibles pendant une semaine et participer aux tâches traditionnelles comme la coupe du bois, la cueillette des champignons, l’entretien des jardins et la préparation des aliments en grande quantité afin d’avoir de la réserve.
Alain est sculpteur de cuillère, et Hélène est cofondatrice d’un regroupement d‘auto constructeurs permaculteurs.
« Pour moi », indique la Créchoise, « la contribution d’un avenir meilleur passe par la protection de la planète afin d’éviter qu’elle ne meure prématurément, et c’est ce que j’ai trouvé chez ce couple qui a comme devise : consommer peu, travailler moins, fabriquer soi-même. »

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