Dans les Deux-Sèvres, le port du masque reste obligatoire dans certains lieux au moins jusqu’au 15 octobre.
Un arrêté préfectoral sur le port du masque dans les Deux-Sèvres, a été publié ce jeudi 30 septembre.
« Bien que la situation sanitaire soit en cours d’évolution favorable en passant sous le seuil d’alerte (1), il ne faut pas baisser la garde notamment en raison du niveau élevé de transmission chez les moins de 15 ans », écrit à ce propos le préfet. « Conformément à l’avis formulé par l’ARS des Deux-Sèvres », Emmanuel Aubry, préfet des Deux-Sèvres, vient de proroger par arrêté du 30 septembre 2021 les mesures complémentaires de lutte contre l’épidémie de Covid-19.
Elles sont applicables jusqu’au 15 octobre inclus.
Obligatoire dès 11 ans
Ainsi, le port du masque reste obligatoire pour les personnes de onze ans et plus dans certains périmètres sur l’ensemble du territoire du département.
Il est recommandé pour les personnes âgées de 6 à 11 ans dans ces mêmes périmètres.
Il s’agit des lieux ou événements générant une affluence importante : marchés, brocantes, ventes au déballage, rassemblements notamment revendicatifs, transports en commun et aux abords de ceux-ci, pôles d’échanges des réseaux de transport, à moins de 50 mètres des établissements scolaires aux horaires ouvrables, à moins de 50 mètres des entrées de lieux de culte pour les cérémonies et offices, toute file d’attente ou lieu d’attente groupée pour les commerces, services, lieux culturels ou de loisirs.
Les personnes en situation de handicap exonérées
L’arrêté rappelle que cette obligation ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
« Même si le taux des personnes vaccinées est proche aujourd’hui des 80 % », le préfet encourage « les Deux-Sévriens qui ne l’ont pas encore fait à se faire vacciner et aux plus fragiles qui peuvent prétendre à une dose de rappel de prendre rendez-vous auprès de leur médecin, de leur pharmacien ou d’un centre de vaccination via doctolib. »
(1) seul d’alerte : 50 cas pour 100 000 habitants.