Le porte parole du collectif Bassines Non Merci, Julien Le Guet aurait de nouveau été la cible d’un modus operandi de surveillance « digne des enquêtes criminelles les plus sensibles », indique un communiqué de Bassines Non merci adressé jeudi soir aux rédactions.
Selon le communiqué, « Jeudi 19 janvier 2023, son garagiste a retrouvé un petit boîtier noir méticuleusement dissimulé sous l’essieu avant gauche de son camion. Après vérification, on lui confirme que ce dispositif est un traceur, numéroté “2919” (cf. photo ci-dessous), qui permet à la police de le géolocaliser en temps réel. »
Pour le porte parole, Julien Julien Le Guet, « ce nouvel épisode du “Watergate du Marais Poitevin”, débuté en mars 2022 suite à la découverte d’un ensemble de matériel de surveillance militaire devant le domicile du père de Julien Le Guet, confirme l’intensification de la criminalisation et de la répression des militants écologistes. Après avoir d’abord nié avoir connaissance de ce matériel, la préfète Dubée avait dû avouer piteusement trois jours après la découverte du matériel de barbouzerie, qu’il s’agissait de matériel appartenant à la police nationale. »
« Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ces moyens de surveillance hors norme »
« Car en à peine un an et demi nous dénombrons déjà plus d’une cinquantaine d’auditions libres de militants, une douzaine d’inculpés avec des dossiers de centaines de pages, une note des renseignements territoriaux et une menace de dissolution des Soulèvements de la Terre, des caméras dissimulées, ou encore des mises sur écoute, filatures, perquisitions et interrogatoires. »
« Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ces moyens de surveillance hors norme et l’atteinte grave aux libertés publiques et individuelles qu’ils représentent. Il est hors de question que nos impôts continuent de financer la défense des intérêts des agro-industriels qui s’accaparent l’eau. Halte à la débauche de moyens dissimulés pour réprimer et surveiller les habitant.e.s lanceurs d’alerte qui cherchent juste à protéger un bien commun vital: l’eau. »