Montage Niort Info
Particulièrement abimé, ce Portrait de femme en grisette de Niort était anonyme et sans date. La restauration a permis de découvrir une signature et une date. À la demande du musée Bernard d’Agesci, le restaurateur de l’œuvre vient de lui redonner son éclat originel.
Dans le cadre de l’exposition Le bijou régional, une spécialité niortaise, le musée Bernard d’Agesci a fait réaliser la restauration de 11 tableaux de ses collections. Un douzième, très abimé, vient d’être restauré par Patrick Buti : un Portrait de femme en grisette de Niort, réalisé en 1847 et signé O. Pollet.
Il s’agit d’une huile sur toile. Dimensions : 100.5 x 81 cm
Avant restauration, ce tableau était particulièrement abimé.
Le vernis présentait par exemple de multiples irrégularités. Il y avait de nombreuses altérations : poussière, encrassage, jaunissement.
Craquelures, de nombreuses lacunes
Portrait de femme en grisette de Niort était anonyme et sans date, avant restauration.
Document Musée d’Agesci de Niort
La couche picturale présentait des craquelures, de nombreuses lacunes, des soulèvements, déplacement d’écailles et était devenue quasi illisible.
La toile était également détendue. Il avait été noté la présence de trous, déchirures, auréoles, déformations et coulures.
Le châssis était aussi en mauvais état.
À l’issue de trois mois de restauration, le portrait a retrouvé sa fraicheur.
La couche picturale a fait l’objet d’une restauration. « L’homme de l’art a refixé, a rebouché les lacunes au mastic et effectué des retouches », indique le musée.
Nouveau châssis
Après démontage, résorption des déformations et nettoyage du revers, la toile a été retendue sur un châssis neuf.
Très abimé, ce portrait de femme en grisette de Niort a retrouvé ses couleur après restauration au musée d’Agesci de Niort.
Document musée Dd’Agesci.
« La scène renait sous nos yeux », observe le musée. « La couleur rouge de la nappe, le bouquet de fleurs dans un vase sur la table, les plis et reliefs de lumière de la robe et du châle posé sur la chaise, la dentelle de la coiffe, la pose de la femme, son expression et jusqu’au détail des bijoux, tout est là. »
A voir au musée d’Agesci.