Le samedi 6 juillet dernier, dans le quartier du Ponteau à Niort, des riverains ont découvert un sac contenant un corps démembré. Il s’agit du corps d’une femme âgée de 27 ans, maman de trois jeunes enfants, domicilié dans un des appartements du quartier populaire du Pontreau.
Très vite le soupçons se sont portés sur le compagnon de la malheureuse victime. Sur le réseau social Tik Tok, il a publié deux vidéo affirmant qu’il était innocent de ce meurtre. Il a toutefois été placé en garde à vue et interrogé par les policiers de Poitiers, sur réquisition du Procureur de la République de Niort qui s’est depuis dessaisi au profit du pole criminel de Poitiers.
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Le tronc et la tête recherchés dans la Sèvre niortaise
Dans e cadre de l’enquête de flagrance, les policiers ont fait appel mardi après-midi aux plongeurs des sapeurs-pompiers de Niort. objectif était de retrouver le tronc et la tête de la victime qui ne se trouvaient pas dans le sac découvert samedi. Les plongeurs ont passé plusieurs heures dans la Sèvres Niortaise entre Port Boinot et Comporté. Vainement.
Au terme de sa garde à vue, le compagnon de la victime a été déféré ce mercredi devant le procureur de la République de Poitiers, puis présenté à un juge d’instruction du Pôle criminel de Poitiers.
Le suspect a été mis en examen pour meurtre. Et sur décision du Juge de la détention et des libertés, il a été placé en détention provisoire.
Les causes de la mort toujours recherchées
Dans un communiqué de presse, Cyril Lacombe, procureur de la République de Poitiers, a apporté quelques détails sur cette sordide affaire criminelle.
« Dans le cadre de la procédure ouverte suite à la découverte d’un corps démembré à Niort, le conjoint de la victime a été déferré au parquet de Poitiers et présenté à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte des chefs de meurtre par personne étant ou ayant été conjoint, concubin ou partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité. Une peine de réclusion criminelle à perpétuité est encourue. Atteinte à l’intégrité d’un cadavre . Peine encourue : un an d’emprisonnement. Modification de l’état des lieux d’un crime ou d’un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité; Peine encourue trois ans d’emprisonnement.
A l’issue de sa mise en examen par le magistrat instructeur, Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt.
L’autopsie partielle, réalisée à l’Institut médico légal de Poitiers, a permis d’identifier la victime.
Les causes de la mort ne sont pas, à ce stade, déterminée. La mort remonterait à plusieurs jours.
De multiples investigations seront menées afin de reconstituer le déroulement des événements et de retrouver les autres parties du corps de la défunte (tête et tronc).
Les trois enfants en bas âge du couple ont fait l’objet d’un placement. »