Article mis à jour par La rédaction
Plume Pérégrine, une Niortaise de 45 ans, a écrit quelques lignes d’espoir en ce début d’année. Voici son texte.
Voilà, Destin, je vous fais une demande écrite pour l’année 2021 ! Une demande pour ma vie, pour que tout se passe sans intempéries.
Alors que ce soit vous, Destin, ma requête est la même : je m’adresse à bien plus grand que moi, au(x) grand(s) régisseur(s) des fils de l’humanité, à celui qui aujourd’hui ou demain, peut-être, m’entendra. Je suis portée par l’espoir que cette missive vous parvienne sans trop d’embuche, et qu’à sa douce réception, quelque chose dans ce grand cosmos change.
Il est évidement que je souhaite, comme toute personne sincère, la paix dans le monde, au sens large du terme, je le souhaite même si l’on sait tous, que même si au grand si, il y a de belles journées, les ténèbres nous suivent de près, c’est dans la logique humaine.
« Une lettre à l’espoir humain… »
Néanmoins, je souhaite tout de même penser à eux, à tous ceux qui n’ont plus la force de vous écrire des plaintes et missives qui se contentent de croire au père Noël et au lapin de Pâques. J’aimerais pour eux souhaiter la même chose que pour moi, même si assurément je sais qu’au prorata du monde je n’aie aucune raison de me plaindre, c’est pour cela que c’est une lettre à l’espoir humain et au mien. La voici :
J’aimerais que la vie m’apprenne à me battre, à me révolter, qu’elle m’inculque même dans le son livide de la tyrannie à espérer ; car même si avoir de l’espoir peut nous effrayer, il peut nous maintenir en vie. J’aimerais que chaque petite fille sur Terre sache qu’elle est belle, qu’elle a, en elle, la force suffisante pour intéresser plus d’un être. J’aimerais que chaque petit garçon puisse se sentir brave et suffisamment grand pour voir la beauté du monde.
Je veux que tout le monde puisse se relever du «coup dur» d’une histoire, ou plutôt d’une vie. J’aimerais que l’on croie tous au destin et au hasard pour que l’on puisse tous ensemble se rassurer sur les raisons des embuches présentent sur nos chemins.
« Arrêtons de massacrer le beau »
J’aimerais que, même lorsque l’humanité sera morte, quelque chose d’encore plus pure comme le premier cri d’un bébé, prenne la relève. Je souhaiterais que l’on arrête d’obéir à des doctrines imposées par la religion, j’aimerais que l’Homme devienne plus intelligent que cela, qu’il puisse trouver la belle fois au sein de son âme nulle part ailleurs.
Et si le monde peut changer que l’on devienne tous assez confiants pour être l’Intelligence, celle qui nous prédomine, celle qui dirige vers l’apogée de notre vie. Soyons, tous, la raison plus que la bêtise, soyons les maillions de la chaine pensante humaine.
Respectons l’eau qui court, arrêtons de massacrer le beau pour le commercial, privilégions la vie… J’aimerais mourir en pensant avoir changé, avec vous, quelque chose de destructeur.
Oui, c’est un espoir, rien de plus qu’un espoir. Tout comme j’aimerais que l’on stoppe toutes ses normes de vie ridicules, j’aimerai que tout le monde s’aime assez pour arrêter de juger en permanence autrui, j’aimerais que la Terre tourne dans un sens, où l’on n’a pas peur d’avoir confiance, où l’on pourrait croire en l’autre et tant pis si l’on s’est trompé : on aura grandi !
Je souhaiterais que l’on ait plus peur d’être intelligent, qu’on le soit suffisamment pour faire la part des choses et savoir ne pas se plier, mais plutôt respirer… que l’on puisse respirer dans une atmosphère plus pure, où rien ne puisse nous tendre à l’excès. J’aimerais que si le paradis se situe sur Terre qu’on ne le détruise pas ou plus. Je souhaiterais de tout cœur que l’humain apprenne à être heureux seul, à être en paix avec lui-même avant s’engager dans les chemins compliqués du bel amour.
« Enfin, pour ma derrière requête… »
J’aimerais tout autant que chaque être trouve sa moitié et son âme sœur. Toute personne peut boité, il lui faut alors une moitié, amicale je dirais, qui puisse être une ou plusieurs personne, et toute âme a besoin d’être éblouis jusque dans la petite nuit, par son âme jumelle, celle qui est faite pour nous retrouver.
Je souhaite vivement que chacun trouve son autre, et se trouve lui-même au sein d’une carrière ou d’une activité, où il puisse exprimer son talent.
J’aimerais que l’on ait un peu moins peur de vivre, pour pouvoir avancer. J’aimerais cela, comme l’on voudrait être vivant.
Enfin, pour ma derrière requête j’aimerais, que dis-je, je veux, je veux de tout cœur, que le talent qui sommeille en chacun de nous puisse être exprimé par la vertu d’un bel hasard, ou par quelque noble moyen, que l’on puisse être tous, la meilleure version de nous-même.. pour ne plus s’enfermer dans des rôles, mais bien pouvoir être démasqué, au moins en vers notre propre conscience, que l’on écoute seulement le talent, afin que la prospérité ne frôle que les méritants.
Si vous êtes encore là, à lire cette requête, Destin, qui nous surplombe, ne nous promet rien mais, peut-être, peut tout nous offrir : la vie, la joie, l’amour et la réussite, pour que nous puissions créer au sein de nos maisons notre propre bonheur, notre propre idéal, notre propre paradis.
Les bonnes requêtes ?
J’aimerais que cette demande s’applique à tout être, non pas toute personne mais tout être. Voilà, je vous fais une demande écrite. Je n’aie pas à me plaindre, néanmoins, si mes écrits, et pensées gagnent à être soulevés par le vent d’une noble cause, aidez-les à s’élever, aidez-moi à m’éveiller, un peu plus chaque jour, pour m’émerveiller de la beauté du monde. J’ai le genre d’âge où l’on se trompe, où l’expansion de mes sentiments est trop peu maitrisé pour faire la part des choses, il se peut donc que mes requêtes soient totalement ridicules, ou tout simplement pas les bonnes.
Cependant, bien qu’en mon esprit se situent les espoirs immobiles énoncés plutôt en mon cœur se trouve deux espoirs que je ne parviens pas à éradiquer. Il conviendra de le faire, puisqu’il ne concerne que ma personne, de même que de telles espérances sont si grandes, qu’elles seraient du genre à briser un Homme.
Mais qu’importe, malgré toute ma force, lorsque mes pupilles s’écarquillent devant le petit jour, mon cœur reste entêté à espérer, ma réussite : l’épanouissement de mes passions.
Et lorsque mes paupières sont closes que la nuit vient dans un vent frais calmer mes nerfs alourdis par ma timide vie, en mon cœur né l’espoir qu’un matin en me réveillant je le vois comme première vision du jour, comme par habitude, lui que je connais depuis quelques années maintenant.. .. mon splendide amour.
Plume Pérégrine