Le Lucane Cerf-volant est le plus grand coléoptère d’Europe. C’est aussi le plus spectaculaire car c’est un « cerf-volant » ! Ce qualificatif lui est attribué en raison de l’impressionnante envergure des mandibules des mâles, qui rappellent les bois des cervidés.

Cet insecte est essentiellement lié au chêne, mais on trouve ses larves dans les vieilles souches enterrées d’un bon nombre de feuillus. Elles consomment du bois mort et se développent dans les racines des vieux arbres.

Tendre l’oreille et ouvrir l’œil

Deux-Sèvres Nature Environnement et France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) lancent cet été une grande enquête à la recherche du Lucane Cerf-volant.

Avec les belles soirées d’été, les rencontres entre l’homme et le Lucane Cerf-volant ne sont pas rares. Y compris aux abords des grandes villes.

De mai à juillet, DSNE invite les habitants des Deux-Sèvres à ouvrir l’œil et l’oreille au crépuscule, près des lisières et trouées forestières, chemins forestiers, grands parcs et dans les jardins arborés) et à signaler leurs observations de Lucane
Cerf-volant sur le site www. nature79.org ou sur l’application NaturaList. En cas de besoin, ils peuvent contacter DSNE à l’adresse contact@dsne.org.

A savoir

Cette enquête est réalisée dans le cadre du projet « Les vieux arbres, un patrimoine d’avenir pour la Nouvelle-Aquitaine » porté par FNE Nouvelle-Aquitaine, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet a pour but d’étudier et de valoriser les vieux arbres, qui abritent une biodiversité extrêmement importante, capitale au sein d’une forêt, d’une haie, d’un réseau bocager, d’une ripisylve ou même d’un milieu urbain, mais qui font l’objet de fortes pressions.