Article mis à jour par La rédaction
Dans le cadre de l’exposition ABC ART, l’alphabet de l’école au musée, il sera possible de découvrir, du 15 avril au 18 septembre, au musée d’Agesci, le monde onirique conçu par Patrick Moya.
Cet Abécédaire en 26 toiles raconte son Moya Land. Quel que soit le support ou la technique, le style de l’artiste est immédiatement reconnaissable. L’univers Moya est à la fois enchanté et légèrement pervers, écrit la journaliste Florence Canarelli dans un ouvrage
consacré à l’artiste.
Un univers peuplé d’ours en peluche et de drag-queens, de pinocchios et de cupidons, de pins parasols, d’éléphants volants
et de diables ailés.
Son parcours
Plasticien, performer et artiste numérique, Patrick Moya vit et travaille à Nice. Au début des années 1980, il réalise ses premières œuvres en travaillant uniquement sur les lettres de son nom, MOYA. Il présente dès 1996 de grandes toiles et des sculptures au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de la capitale azuréenne. Après l’Italie, où il expose régulièrement depuis 1987, il est présent dans de nombreux pays tels que l’Allemagne, l’Angleterre, les États-Unis, Hong Kong, Taïwan, le Japon et la Corée.
Aux expositions de peintures et de sculptures s’ajoutent les performances ou happenings, sans oublier la création d’affiches ou les dessins de presse. Moya est partout, y compris et surtout dans les univers virtuels avec son avatar de Second Life.
En 2003, Patrick Moya réalise un premier abécédaire dans le cadre d’une action relative à la lutte contre l’illettrisme.
De nouvelles toiles ABC viennent remplacer les premières et font l’objet d’expositions itinérantes.
26 lettres, 26 toiles pour une fresque, des créatures foisonnantes, un bestiaire réjouissant, des couleurs éclatantes… à contempler et à vivre sans modération.
Rendez-vous avec l’artiste le 19 juin
Le dimanche 19 juin à 15h, il sera possible de découvrir un live painting, performance de Patrick Moya. Il permettra aux visiteurs de plonger dans un monde peuplé des nombreux avatars de l’artiste, et de retrouver son autoportrait aux allures de Pinocchio entouré de tout un bestiaire presque humain qui se tient debout face aux spectateurs, avec en vedette sa brebis Dolly.