La météo annonce une semaine chaude. Pour en connaître la couleur du ciel des prochains jours. nous avons contacté Maxime Traon, météorologue indépendant.

« C’est maintenant l’heure de la rentrée, mais également le début de la saison automnale qui a débuté depuis le 1er septembre, pour les météorologistes », indique-t-il. « Malgré tout, l’été indien semble s’installer sur la France et les Deux-Sèvres, pour ce début septembre. »

Dans le bureau de Maxime Traon.

Après avoir connu une canicule tardive au mois d’août et un rafraîchissement par la suite par le Nord, l’été ne semble pas en avoir fini avec nous.

Une pompe à chaleur…

« Le fautif est un système de basse pression, positionné actuellement sur la péninsule ibérique », indique Maxime Traon, météorologue à Niort qui propose chaque jour ses prévisions.

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« Dans l’hémisphère Nord, une dépression tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Dans ce scénario bien précis, celle-ci agit comme une véritable pompe à chaleur, et nous envoie directement de l’air chaud et sec venu du Maghreb dans un flux de Sud. »
Va t-on avoir aussi chaud qu’en août ? La question est posée à notre spécialiste. Il répond : « Selon les modèles météo pour la période la plus chaude de cet épisode, les anomalies de températures seront de 10 à 12°C au-dessus des normales saisonnières. Les températures maximales pourraient par exemple, atteindre les 35°C au maximum de la journée pour ce lundi, mais pas de valeur similaire à la précédente canicule. »

Des nuits tropicales

Selon Maxime Traon, il ne faut pas s’attendre à un « véritable rafraîchissement avant le week-end prochain. Les températures maximales oscilleront entre 30 et 35°C jusqu’à vendredi, avec des nuits tropicales, où le mercure aura du mal à descendre en dessous des 20 à 21 °C la nuit. »

Le pic de cet épisode de chaleur tardif est attendu pour ce lundi, jour de la rentrée, avec un soleil qui régnera en maître pour
les jours suivants, et une absence totale de précipitations. « C’est un véritable problème pour nos nappes phréatiques qui ont besoin de se recharger à partir de septembre jusqu’à la fin de l’hiver, pour éviter l’accentuation de la situation actuelle. »

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