Réunie en séance publique ce lundi 26 mai 2025, l’assemblée départementale a voté un budget supplémentaire s’élevant à 107,176 millions d’euros.
Ce montant englobe les reports des dépenses et recettes antérieures et affiche 32,2 millions d’euros de dépenses nouvelles dont 28 millions d’investissement « en faveur des collégiens, de la sécurisation de la ressource en eau potable, de l’aménagement et de l’attractivité du territoire », a notamment indiqué Coralie Dénoues, présidente du Conseil départemental des Deux-Sèvres.
Un coup de rabot
« L’équation budgétaire 2025 était complexe voire insoluble », a précisé de son côté Thierry Marolleau, premier vice-président du Conseil départemental des Deux-Sèvres en charge des finances. Il a notamment rappelé qu’en fin d’année 2024 « le coup de rabot annoncé par le Gouvernement s’élevait à 12 millions d’euros contre 4,5 millions d’euros aujourd’hui. »
« Notre mobilisation et notre prudence ont payé », dit-il.. Nous dégageons aujourd’hui un résultat de 42,7 millions d’euros nous permettant d’assumer la facture imposée par l’Etat, de ne pas avoir recours à l’emprunt et d’investir pour l’avenir des Deux-Sévriens ».
Un rééquilibrage
Selon la majorité départementale, « le coup de frein décidé en juin 2024 sur les dépenses de fonctionnement a porté ses fruits : l’évolution des dépenses de fonctionnement entre 2023-2024 s’élève à 0,7 % tandis que celle des recettes de fonctionnement s’élève à 1,1 % malgré un contexte socio-économique dégradé. Ce rééquilibrage est la conséquence de la réorganisation des services et de la recherche de plus d’efficience dans l’exercice de chacune des missions de service public. À cela s’ajoute une capacité de désendettement qui croît passant en 2024 à 2,9 années contre 3,5 années en 2023, le Département n’ayant pas recours à l’emprunt depuis deux années. »
Une critique virulente
Lors de cette session, la présidente a été la cible d’une virulente critique de Rose-Marie Nieto, élue de droite mais qui a perdu ses délégations départementales en juin 2022.
« Je suis très surprise que cet excédent de 80 millions d’euros ne soit pas réparti sur les territoires », tonne l’élue. Des propos rapportée dans le Courrier de l’Ouest.
« Les CSC sont dans une situation très compliquée. Quand vous dites que la jeunesse est votre priorité, c’est faux, archi-faux
, »
Mêmê tonalité dans les rangs de la gauche.
Le budget supplémentaire
