Article mis à jour par La rédaction
Ce mardi 31 mai se tenait l’exercice annuel d’intrusion attentat, avec otages et victimes comme figurants. L’alerte signifiant le début de l’exercice a été donnée précisément à 21h 06 depuis la zone commerciale de Géant Casino à Chauray.
Organisé par la préfecture des Deux-Sèvres, cet exercice est l’opportunité de tester les techniques d’intervention des services de sécurité et de secours. Un entraînement qui permet une interopérabilité entre agents des forces de l’ordre et sapeurs-pompiers. Mais également à « tirer les enseignements nécessaires à l’amélioration des dispositifs ».
Pour cela, une cinquantaine de gendarmes et policiers étaient réunis, ainsi que 80 agents sapeurs-pompiers et Samu. Cet exercice d’extraction des victimes est renouvelé régulièrement.
DES FIGURANTS COMME VICTIMES OU OTAGES
La présence des bénévoles et figurants est un atout incontournable. Notamment la présence de 15 élèves de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de Niort qui ont joué, le temps de l’exercice, les rôles de blessés et victimes potentielles d’un attentat.
Quelques bénévoles de la protection civile étaient également à leur poste, entourés par les observateurs, le responsable de la galerie marchande et certains de ses commerçants et salariés.
Aucun élément du scénario n’a été révélé en amont. On le dévoile ici : Il s’agissait donc de trois assaillants introduits dans la galerie marchande. Le rôle des policiers de terrain est de sécuriser la zone pour éviter que la menace ne se déploie. En second niveau intervient la BAC (brigade anticriminalité), qui, elle, doit contenir la menace avant que le dernier niveau intervienne (par exemple le RAID) pour éliminer la menace.
De 21h à 23h30 la mise en scène était des plus réaliste possible, avec notamment la plateforme de coordination et d’orientation (PCO). Celle-ci était composée des référents des agents des forces de l’ordre et sapeurs-pompiers, de la préfète et des élus de la Ville de Chauray, Claude Boisson et Yasmine Pelletier-Guilbard, son adjointe à la communication.
QUELQUES DIFFICULTÉS
« La difficulté majeure de l’exercice est la prise en charge rapide des victimes », précise le capitaine Nicolas Fravel.
Une difficulté accrue par différents obstacles, notamment les portes vitrées, qui ont pu gêner les forces de l’ordre dans leur progression. C’est pourquoi l’analyse du terrain est essentielle dès l’arrivée sur site.
En fin de soirée « l’analyse de l’exercice semble positive » pour le capitaine, bien que « le travail ne soit pas fini, le débriefing permettra de conclure ».
Article : Lilas Courrot et Inès Mimouni