Depuis 2022, la Minoterie de Mauzé-sur-le-Mignon consacre une semaine estivale à l’accueil d’artistes contemporains. Ce temps fort culturel intitulé Symposium artistique à la Minoterie de Mauzé a commencé le 19 juillet dernier. Jusqu’au 26 juillet 2024, la Minoterie se revêt « un air très arty. » En effet, Christophe Grelier et Clément Chevalier, les propriétaires du lieu, accueillent neuf artistes contemporains pour une résidence créative.

Des habitués et des nouveaux

Durant cette semaine, sculpteurs, peintes et autres plasticiens réalisent une ou plusieurs œuvres en live, tous les jours au cœur de la bâtisse ancestrale.
Des habitués depuis la première édition comme Drash la Krass, JC 4004, Lucie de Syracuse, mais aussi des nouveaux comme Damjump, Baptiste Pauthe, Jimmy Lac, Romy Bret, Jean-Pierre Loizeau ou encore Marine Ondra, sont présents.

Photo https://web.facebook.com/laminoteriedemauze

Tous les artistes reconnus ou émergents se livrent à un exercice atypique : créer devant le public. Globes, compositions, tableaux, sculptures à partir de matériaux récupérés… De multiples formats seront présentés durant cette semaine.

« Certains artistes sont des locaux, d’autres bordelais, parisiens ou bretons », explique Christophe Grelier.

En direct avec les artistes

Durant toute la semaine, de 10h à 12h et de 15h à 19h, le public peut en effet découvrir les artistes et voir l’évolution du travail créatif durant leur séjour. Chacun investit un recoin de l’immense bâtisse destinée à accueillir des groupes. Pour les propriétaires du lieu, cet évènement est l’occasion de promouvoir l’art et de donner un coup de pouces à une sélection d’artistes.

Photo https://web.facebook.com/laminoteriedemauze

Pour cette opération, chaque artiste est parrainé par une entreprise. Une douzaine de chefs d’entreprise ont rejoint le projet. « L’ensemble de la manifestation est financé par des entrepreneurs régionaux », souligne Christophe Grelier. Il ajoute : « C’est à la fois un coup de cœur et un souhait de soutenir les artistes mais aussi une volonté d’ouvrir la minoterie au plus grand nombre ».

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