Passionné de météorologie depuis son enfance, le Niortais Maxime Traon a transformé son intérêt pour la météo en une seconde activité professionnelle.
Une aventure météorologique débutée il y a 14 ans
Dans un monde où la météo peut passer du beau fixe à l’orage en un instant, Maxime Traon alias Max a découvert sa passion pour la météorologie très jeune. Aujourd’hui âgé de 32 ans, il est un météorologue autodidacte qui a su transformer sa fascination pour les caprices de l’atmosphère.
Tout en menant une carrière salariée depuis six ans chez Fleurette, un constructeur de camions et de vans aménagés, Maxime a lancé son propre service météo en ligne en juin dernier.
Son aînée de quatre ans, Vanessa est engagée depuis longtemps dans un autre métier passion. A propos de son frère, elle souligne avec tendresse : « Max a toujours été passionné par la météo, même tout petit, il voulait une station météo. C’était un enfant qui aimait la pluie, toujours à observer les orages au travers du velux ».
Parmi ses souvenirs, c’est surtout la détermination de son cadet qu’elle retient et admire : « Max, il a toujours voulu faire ça, il n’a jamais rien lâché alors qu’il a eu un parcours scolaire complètement différent ». En effet, Maxime a commencé par des études en lycée horticole, travaillé dans une enseigne de jardinerie tournée vers le monde agricole.
« Comme quoi, les études, c’est une chose, mais la volonté c’est autre chose, quand même », continue Vanessa avant de conclure : « C’est vraiment ça qui fait sa force. Il s’est écouté lui et sa passion avant tout, c’est quand même beau ».
Des modèles complexes : la clé de l’analyse
Plongé dans l’univers complexe des modèles météo, Maxime consulte quotidiennement une variété d’algorithmes sophistiqués qui intègrent des données provenant de diverses sources.
Des bateaux aux avions commerciaux, chaque point de données contribue à la création d’un tableau complet de l’évolution atmosphérique.
Maxime explique : « Je consulte deux modèles français, deux américains et un modèle européen pour obtenir des perspectives variées. Cela me permet de repérer des erreurs que les applications météo grand public ne peuvent pas toujours détecter. »
L’un des aspects les plus stimulants de la météorologie est la prévision des phénomènes extrêmes tels que les orages. Maxime reconnaît que c’est l’un des aspects les plus complexes de son métier. « Le plus difficile, c’est de prévoir le meilleur scénario quand deux modèles se contredisent. Et les orages sont les plus compliqués à anticiper », partage-t-il. « Parfois le choix entre quatre modèles contre un seul peut être particulièrement difficile ».
Un engagement quotidien : le bulletin météo sur mesure
Le quotidien de Maxime est une danse minutieuse entre les données, les analyses et la communication. Après sa journée de travail, il se plonge dans l’analyse des cartes météo pour créer un bulletin météo en Deux-Sèvres. Cette tâche exigeante peut parfois s’étendre tard le soir selon la complexité des prévisions. Mais Maxime reste résolu à fournir des prévisions météo précises et pertinentes qu’il offre via des abonnements météo par mail ou par téléphone.
Sur les réseaux sociaux, il fait également participer et voyager sa communauté. « Chaque jour je publie un bulletin météo d’une ville proposée par mes followers », précise Maxime.
Une expertise reconnue
Au-delà de sa propre communauté, Maxime a récemment été sollicité pour un projet humanitaire de grande envergure. Un groupe de personnes lui a demandé de contribuer à un projet de mini centre météo au Sénégal, afin d’aider les agriculteurs à mieux gérer leurs cultures dans une région où un tel service fait défaut.
Arborant un sourire radieux, il se souvient : « Cela fait 14 ans que je fais de la prévision météo. J’ai appris par moi-même en utilisant des livres et internet, puis j’ai suivi une formation intensive avec un météorologue professionnel en l’espace de trois mois. »
Site internet : lameteodemax
📩 contact@lameteodemax.fr
📞 05 49 75 86 36
Maxime Traon nous a reçu dans son appartement à Niort où il vit avec Tokyo, un adorable siamois bavard. Photo Ni – Amanda BRONSCHEER
