Depuis cinq ans, l’enseigne « Ma Bull’ de l’occaz » s’était imposée dans le paysage de la revente de vêtements de seconde main, proposant à de nombreux parents, notamment, d’offrir une seconde vie aux vêtements de leurs enfants, par exemple.

Installé 49, bis rue de Fontenay à Niort, le commerce a malheureusement dû fermer ses portes en ce mois de décembre, à la suite d’une procédure de redressement judiciaire prononcée le 26 novembre par le Tribunal de commerce de Niort, elle-même suivie le lendemain d’une annonce d’arrêt de réception de nouveaux dépôts par le commerce.

À contrecœur, la gérante a donc décidé de stopper son activité. Elle l’a écrit et confirmé ce 18 décembre dernier dans un post sur sa page Facebook : « Tous les déposants avec un dépôt hiver en cours sont priés de transmettre leur mail via messenger ou mabulldeloccaz@gmail.com. Une information importante va leur être transmise. La boutique ne réouvrira pas ses portes. Aucune autre information ne peut être donnée pour le moment. »

Une fermeture organisée

Niort Info a contacté samedi la gérante pour lui faire part de l’inquiétude de certains de ses clients qui avaient mis en dépôt, dans sa boutique, des vêtements.

Sa réponse complète est à lire dans une autre publication mise en ligne samedi soir, 21 décembre : « Je tiens à rassurer tous les déposants que leurs dépôts et restitution vont être effectués courant janvier (…). Je suis là à organiser cette fermeture à ma demande, et non parce que l’entreprise n’est pas viable. »
La commerçante explique qu’elle a perdu une bataille concernant le « le taux de TVA qui impacte la seconde main », et la « commission ».

Ce qui semble être un rappel fiscal lui coûte « beaucoup et c’est peu de le dire », écrit-elle. Mais elle tient à préciser qu’elle a pu « réceptionner tous les mails des déposants (…). »

Un mail à ses clients

La gérante va adresser ces prochaines heures, un courriel à tous ses clients pour leur expliquer comment récupérer le dépôt et, éventuellement, le produit de la vente moins la commission.

« Aucune inquiétude à avoir », assure-t-elle. « Je suis sincèrement désolée si j’ai inquiété certains d’entre vous. Mais je ne pouvais communiquer avant. Je remercie ceux qui m’accordent soutien et confiance » et précise qu’à celles et ceux qui la menacent, que « rien ne vous a été volé. Tout est chaud en boutique. »