Samedi matin, au grand large du rio de la Plata, le skipper de MACIF Santé Prévoyance accusait près de 108 milles de retard sur Yoann Richomme, l’homme de tête du Vendée Globe.

Joint ce même jour, Charlie Dalin a notamment indiqué : « Je fais ma vie ! Je ne regarde pas Yoann (le leader de la course ce dimanche NDLR) , il reste 20 jours de course, je fais ma météo.« 

Actuellement dans des conditions de navigation toniques proche du cœur d’une dépression, Charlie Dalin prépare ses meilleures cartes pour rejoindre le cabo Frio balayé par un vent de nord soutenu qui devrait lui permettre de toucher les alizés et ainsi cavaler jusqu’à l’équateur.

Depuis six jours, la bagarre fait rage sur cette remontée de l’Atlantique. « Il y a quelques jours, je me suis fait rattraper par un anticyclone avant Yoann et ma route a été infléchie vers le nord plus tôt que lui. Il a donc pas mal progressé pendant que j’étais arrêté. Et à l’inverse, j’ai pu revenir un peu quand il est tombé dans une zone sans vent. Je poursuis ma route. Évidemment, à chaque pointage, je regarde ce qu’il se passe, si j’ai gagné, si j’ai perdu, cela donne du boost et de l’intensité dans la remontée de l’Atlantique ! », expliquait Charlie Dalin au lendemain de noël.