Récemment, à l’occasion de la remise des prix à des apprentis proposés à Parthenay, les organisateurs de ce concours : la CMA Nouvelle-Aquitaine – Deux-Sèvres, La CAPEB Deux-Sèvres et la FFB Deux-Sèvres sont montés au créneau pour évoquer leurs inquiétudes du moment.

Lors d’une récente remise de prix à Parthenay. Photo CMA Nouvelle-Aquitaine – Deux-Sèvres.

Un projet de budget inquiétant

Cette inquiétude du secteur du bâtiment vise « le projet de loi de finance 2026 actuellement en discussion et qui prévoit un objectif global d’économie de près de 2.4 milliards d’euros sur le budget national consacré à l’apprentissage, soit moitié moins que celui prévue pour 2025. Une réduction continue des aides à l’embauche, déjà passées de 6 000 € à 5 000 € en 2025 pour les entreprises de moins de 250 salariés, et à 2 000 € pour les entreprises de 250 salariés et plus. Mais aussi suppression de l’exonération des cotisations salariales pour les apprentis à partir du 1er janvier 2026, entraînant une baisse de rémunération nette estimée entre 100 € et 180 € par mois, selon l’âge et le niveau de formation. »

« L’apprenti d’aujourd’hui, c’est le salarié de demaina

La CMA Nouvelle-Aquitaine – Deux-Sèvres, la CAPEB et la FFB réaffirment conjointement « leur attachement au maintien de ces aides, essentielles pour les TPE et PME du bâtiment, qui forment aujourd’hui plus de 60 000 apprentis (dont plus de 500 dans les Deux-Sèvres). Ces entreprises constituent le socle de la formation dans la filière et jouent un rôle majeur dans la transmission des savoir-faire. »
Les organisateurs rappellent « que les entreprises artisanales et les TPE du bâtiment jouent un rôle fondamental dans la formation des jeunes, la transmission des savoir-faire et la réponse aux défis énergétiques et sociétaux. Ne plus soutenir ces acteurs serait une erreur stratégique à long terme. N’oublions pas que l’apprenti d’aujourd’hui, c’est le salarié de demain et le chef d’entreprise
d’après-demain. »